Les technologies connectées qui constituent le socle de Smart Home et Smart Building évoluent rapidement. Les acteurs de la construction sont-ils prêts à bien appréhender ces innovations pour bénéficier de leur arrivée ?
Une récente étude missionnée par le salon Batimat et Gimelec préfigure trois scenarii d’évolution assez contrastés: en envisageant le maintien des positions des acteurs traditionnels à l’émergence d’opérateurs nouveaux qui vont structurer le marché, avec un scenario intermédiaire de collaboration fructueuse.
Le logement connecté est en réalité représenté, à quelques exceptions près, par des enceintes et thermostats connectés, et les utilisateurs finaux ont un intérêt tout relatif pour aller plus loin. Néanmoins, les grandes entreprises de construction et de promotion immobilière envisagent déjà de vendre uniquement des logements 100% connectés à horizon 2021. Ambitieux, et difficile encore à envisager tant les technologies et les protocoles de communication sont nombreux et pas toujours compatibles.
"Les services jugés majoritairement utiles par les Français sont ceux qui répondent à un enjeu de protection – du domicile ou des personnes – et/ou qui génèrent un bénéfice financier immédiat et visible. Mais les nouveaux usages, qui font le "buzz" et annoncent une possible révolution de la vie à la maison, n’ont pas encore réussi à convaincre les Français de leur utilité." Selon le baromètre Qualitel avec Ipsos
Est-ce les GAFA, qui ont fait les premiers pas avec les assistants vocaux, qui sauront exploiter le marché et du coup capter la valeur générée, ou les acteurs établis pourront-ils se mettre en ordre de bataille pour prendre part à cette transformation? Quelques réflexions et prédictions dans mon article.
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